9 juin 2007
Médaillon Arago (rue Saint-Augustin, Paris 2e, 17 avril 2007)
« Qu’est-ce que c’est ? » question récurrente à la réponse invariable : En 1994, pour célébrer François Arago, astronome à qui l’on doit la mesure du méridien de Paris, Jan Dibbets fixe dans le sol ce qu’il appelle un « monument imaginaire ». Intervention discrète mais bien présente d’un artiste contemporain en plein cœur de Paris. 135 médaillons similaires, placés façon Petit Poucet sur le tracé du méridien, ponctuent Paris comme autant de points de suspension. On peut s’amuser à les suivre systématiquement, du Palais Royal jusqu’au 18e arrondissement, en en faisant le but d’une promenade que n’aurait pas désavouée Georges Perec. Ou bien, de manière plus aléatoire, tomber dessus par hasard. Celui-ci se trouve presque à l’angle de la rue Saint-Augustin et de la Rue Sainte-Anne. Ici passe le méridien de Paris. Ici est passé un fumeur de brunes.
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