Le ciel s’en mêle (rue Julien-Lacroix, Paris 20e, 11 juin 2007)

Un jour, on décide d’observer par terre. Il n’est qu’à baisser les yeux, regarder ses pieds, regarder où l’on marche pour voir la ville autrement. Voir l’œuvre d’art fixée au sol (les médaillons Arago ou les ombres de Franck Hammoutène), voir la colère d’un citoyen (rue du Soleillet, un tract de Nicolas Sarkozy déchiré), la revendication d’un autre (faucille et marteau inscrites dans le béton frais à Marseille). Un jour on décide de prendre des photos du monde par terre et, pour donner un peu de discipline à l’histoire, de consigner le tout sur un blog. Un jour, à force de regarder par terre on se retrouve en face du ciel. Du ciel, ou tout au moins de sa représentation, tombé par terre. Deux panneaux assez vilains, portant quelques taches de rouille. Deux panneaux de carton qui ont servi peut-être pour un décor ou peut-être ? Je ne sais pas. Voilà comment ce ciel a fini par se retrouver sous mes pas. Vous pouvez relever la tête.

Comments

[manstrop]

Contempler les beautés du ciel, c'est merveilleux. Encore faut-il ne pas oublier de regarder où l'on marché pour ne pas se casser la figure :-)
Bonne soirée