18 juin 2007
Vue sur la mer, proche commodités (rue Henri-Chevreau, Paris 20e, aujourd’hui)
Rayon de soleil sur une journée de fin de printemps. Ciel laiteux et averses éparses prévues en fin de journée. Là, c’est rayon de soleil. Là, c’est nettoyage des rues à Paris. À Paris, les rues se nettoient toutes seules ou presque grâce à un réseau hydraulique parallèle d’eau non potable. On ouvre une vanne et l’eau coule du caniveau jusqu’à la rue. Ici on est à l’angle de la rue de Ménilmontant, à l’endroit où elle porte particulièrement bien son nom de rue montante et a l’air de vouloir se la jouer étape de montagne du Tour de France. Donc l’eau coule. En torrent par endroits, doucement en faisant de petites vagues de bord de mer à d’autres. Ici, au tout début de la rue Henri-Chevreau, la mer, pardon, l’eau se donne vraiment des airs côtiers. Presque envie de se déchausser et d’aller faire trempette. Oh ! bonne mer(e) ! Car en faisant l’effort de s’abstraire de deux ou trois données géographiques intangibles, c’est qu’on s’y croirait presque.
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